La protection des personnes vulnérables se résume à la protection des  personnes fragilisées. Les facultés d’une personne peuvent s’altérer pour diverses raisons (maladie, accident, handicap, etc.) et la rendre incapable de défendre ses propres intérêts et/ou être en grande difficultés sociales. Dans de tels cas, la loi prévoit la possibilité pour le Juge des contentieux de la protection  de décider d’une mesure de protection juridique (sauvegarde, curatelle, tutelle). Elle ne peut être prononcée qu’en raison « d’une altération médicalement constatée soit de ses facultés mentales, soit de ses facultés corporelles de nature à empêcher l’expression de sa volonté » (art.425 du code civil). La mesure de protection des personnes vulnérables doit respecter les principes de nécessité, de subsidiarité et doit être proportionnée aux besoins de la personne. Elle est la moins contraignante possible au profit du maintien de l’autonomie de la personne.

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• La sauvegarde de justice
• La curatelle
• La tutelle

Le Juge des contentieux de la protection pourra désigner un mandataire pour exercer cette mission de protection. Ce dernier peut être en priorité un membre de la famille, ou un mandataire privé, une association : Mandataire Judiciaire à la Protection Juridique des Majeurs comme l’AGSS de l’UDAF, ou un préposé d’établissement